5 questions à… Julien Onillon
1) Qui êtes-vous ?
Je suis analyste financier mais j'ai été également par le passé Directeur des Relations investisseurs et Directeur Financier. Ces différentes expériences m’ont permis d’avoir une vision élargie de cette discipline fondamentale de la finance que représente l’analyste financière.
2) Quel est le thème central de ce livre ?
Le livre présente, explique et détaille une méthode permettant de faire l’analyse financière des sociétés. Cependant nous n’avons pas voulu seulement écrire un ouvrage didactique théorique sur l’analyse financière. Nous avons souhaité montrer, très concrètement, comment les analystes travaillent, examinent les sociétés, les comptes, construisent leurs modèles, valorisent les entreprises, élaborent leurs études. Ainsi, afin de rendre compte du métier d’analyste financier, nous avons choisi de passer par la fiction. Nous avons imaginé l’histoire d’une jeune diplômée d’école de commerce qui, à peine recrutée par une société de Bourse, se voit confier l’analyse financière de trois sociétés aux profils très différents. Notre jeune héroïne trouvera un mentor pour la guider.
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Je vais citer le mentor de la jeune héroïne : « Pour espérer se démarquer et identifier des idées d’investissement que personne n’a vues, il nous faut travailler plus dur et réfléchir mieux que les autres. » Il n’y a pas de limite à l’analyse financière.
4) Si ce livre était une œuvre d'art, quelle serait-elle ?
Difficile de comparer ce livre à une œuvre d’art. En revanche je dirais que l’analyse financière s’apparente à un art dans la mesure où il n’y a pas de vérité absolue. L’analyste va chercher à se faire une opinion sur une société en essayant de prévoir quel sera son futur.
5) Qu'aimeriez-vous partager avec les lecteurs en priorité ?
Je vais citer cette fois-ci Marie Archer, une scientifique britannique qui fut membre de plusieurs conseils d’administration : « Cela semble extraordinaire, mais c’est un fait que les bilans peuvent être une lecture fascinante. »
